L'ARCHE
D'ESPOIR
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En vérité, Dieu ne modifie point l’état d’un peuple tant que les hommes qui le composent n’auront pas modifié ce qui est en eux-mêmes. [Coran 13:11]
Nos projets internes
Principe général
L'association Arche d'espoir est consciente d'un certains nombre de manques dans la Communauté musulmane française qui lui empêchent de rayonner sur son environnement immédiat par ses valeurs fondamentales.
L'association a donc des projets internes qu'elle financera et gérera elle-même sous forme d'entreprises ou associations avec un(e) Directeur(trice) nommé(e) par son Conseil d'Administration et qui devra lui rendre compte annuellement.
La crêche fraternelle et solidaire
La fraternité est un devoir citoyen et une exigence de la Foi. La société française a un manque cruel de places de crêches, ce qui pénalise notamment les plus fragiles. Les musulmanes croyantes ont été exclues de l'encadrement du système éducatif public français à cause de leur pratique pudique (voile islamique) et les tentations sont grandes dans la société d'étendre ce rejet aussi au secteur privé (affaire de la Crêche Babyloup).
Cet extrêmisme, qui fait du rejet de la musulmane voilée un acte de "vivre ensemble", rêve de pousser en réalité les musulmans dans un mouvement de replis sur soi, de communautarisme pour mieux les stigmatiser. Mais cette attitude est justement une violation du "vivre ensemble" dont la logique doit être le respect des convictions religieuses dans un même espace. Rejeter une communauté ethnique ou religieuse avec comme excuse son particularisme et son identité est justement la pente savonneuse dans laquelle s'est engagée dans le passé un certain parti politique qui causa la guerre, le chaos et un nettoyage ethnique qui ont traumatisé l'Europe. Nous refusons de participer à cette logique et nous nous inscrivons dans l'acceptation de toutes les communautés qui composent l'unité nationale sans aucun rejet.
Il semble donc évident d'allier ces 2 besoins (fraternité et port du voile) pour recréer un lien apaisé et fraternel entre les musulmans et les Français non musulmans. Seront prioritaires les plus fragilisés : celles et ceux qui ont besoin d'une place en crêche pour pouvoir retrouver un emploi vital puis ceux qui ne payent pas d'impôt sur le revenu. Seront moins prioritaires les foyers aisés (qui payent l'impôt sur le revenu).
Les Imâms de France
L'Islâm n'a pas vocation première à arabiser le monde mais à y répendre la Foi par le savoir et la piété. Ce n'est pas un choix divin innocent si le Messie de la Fin des Temps sera un prophète hébreux et non pas arabe (Jésus, fils de Marie, qpsse2).
Les Imâms doivent donc impérativement maîtriser la langue commune du peuple local afin de ne pas exclure des mosquées ceux qui choisissent de revenir à Dieu (qsE) et qui ne sont pas encore arabophones.
Les mosquées de France sont soit financées par des pays arabes (peu soucieux de la francophonie de leurs Imâms) soit gérées par des associations musulmanes ayant peu de moyens. Les Imâms ont un statut précaire car souvent sans contrat de travail et à la merci d'autorités étrangères ou de dirigeants d'associations locales qui ne prennent pas toujours les décisions les plus sages pour l'Appel à l'Islâm [Da`wa]. La conséquence est bien souvent un Prêche auto-sensuré, des sujets tronqués ou esquivés par crainte de la perte de son emploi.
La Communauté musulmane a néanmoins développé un certain nombre d'Instituts de formation d'Imâms francophones mais les diplômés peinent à trouver un poste décent, les Imâms non francophones en poste ne leur laissant pas la place.
Il parait donc vital d'assurer un statut professionnel décent (grille salariale de l'enseignement publique) à ceux qui représentent la Foi musulmanes, mais aussi à alléger le poids de leur rémunération par les associations gérant les mosquées afin qu'elle se concentrent sur la gestion matérielle, laissant aux Imâms la gestion spirituelle. Les Imâms en CDI assureront des fonctions d'encadrement spirituel de la Communauté (Prières, assurer des permancences pour donner des conseils, cours religieux, cours d'arabe, célébration de mariages, conciliations, Prières mortuaires, etc...).
L'association des Imâms de France recevra des subventions (de l'Arche d'espoir) :
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elle établira des critères d'embauche pour ses Imâms (maîtrise de la langue française, arabe, compréhension de la Religion et du contexte, récitation par coeur du Coran, etc...)
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elle établira des Contrats d'embauche (CDI avec mutuelle) ;
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toute activité commerciale de l'Imâm liée à la Religion musulmane (édition de livres, édition de DVD, etc...) sera une source de revenus exclusive de l'association des Imâms de France. Des primes exceptionnelles et/ou un pourcentage des ventes pourront cependant lui être versées ;
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elle gérera elle-même l'affectation de ses Imâms dans les mosquées qui le demandent ;
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elle aura la charge, en toute indépendance, de la gestion spirituelle : nommination et révocation des Imâms (par un Conseil des Sages) en ayant signé avec la mosquée demandeuse un contrat qui en définit clairement les attributions ;
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elle établira les axes de l'Appel à Dieu [Da`wa].