Nous nous sommes efforcés de les analyser et les décortiquer, en toute neutralité, objectivité et avec le souci de la recherche de la Vérité et de la satisfaction divine.

 

L'objectif avoué est d'aider les musulmans à trouver leur chemin au milieu des différents groupes, parfois très différents, qui appellent pourtant tous aux MÊMES FONDAMENTAUX de l'Islâm mais qui divergent sur leur compréhension et leur application. Armé d'un tel savoir approfondi, la Communauté musulmane pourra alors se concentrer plus efficacement sur ce qui est le plus JUSTE, le plus VRAI, le plus FACILE et le plus EFFICACE.

 

Ces 10 analyses thématiques -qui tournent autour de ce qui est l'intérêt public [Maslaha] en Islâm c'est-à-dire les 5 (ou 6 selon les Savants) objectifs supérieurs [Maqâsid]- feront l'objet de publications si Dieu le veut [incha Allah] :

 

D - L'Islâm au chevêt de la démocratie - objectif supérieur 5 : préserver les biens [Amwâl] ;

La France a une longue histoire de tâtonnements, de soubresauts historiques, de mouvements sociaux qui l'ont mené à l'avant garde de la démocratie et qui en ont fait un des principaux acteurs de sa propagation dans le monde, faisant reculer des royautés séculaires (en Europe) pour rendre au peuple ses droits fondamentaux.

On entend très souvent que l'Islâm serait un obstacle à la démocratie. C'est vrai qu'il diffère de la démocratie laïque "à la françise" qui a exclu la Foi (essentiellement chrétienne) et sa morale de son idéologie, contrairement à l'Islâm. En creusant un peu plus on découvre un Islâm qui a été à l'avant garde des valeurs démocratiques par l'application pieuse de la Révélation coranique par les premiers chefs d'Etat musulmans. Cette Foi a fait des musulmans les principaux acteurs de la propagation des valeurs démocratiques dans le monde, faisant reculer des royautés séculaires (byzantines et perses) pour rendre au peuple ses droits fondamentaux, 1 millénaire avant la France.

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É - L'Egalité homme-femme devant Dieu - Musulmane : redresse-toi et envole-toi ! - objectif supérieur 1 : préserver la vie [Nafs] - objectif supérieur 4 : préserver la filiation [Nasl] ;

Après des années de lutte féministe, le droit des femmes, longtemps reléguées à un plan social secondaire et inférieur, a évolué en France vers ce que l'on appelle aujourd'hui l'Egalité entre hommes et femmes. Comme toute autre tentative humaine de rétablir une injustice, ce mouvement pêche par l'excès et est manipulé pour lutter contre une inégalité des sexes en Islâm, présenté comme rétrograde.

La pondération et l'analyse critique constructive ont mené les biologistes, les neurobiologistes, les sociologues et les statisticiens à constater de nombreuses et réelles différences entre les 2 sexes.

Loin de nier l'égalité des droits ni cette inégalité réelle, l'Islâm révélé par le Créateur des Humains, appelle en fait à réaliser la synthèse parfaite de l'homme et de la femme dans le foyer. Les deux ont été créés complémentaires d'une si harmonieuse façon que l'un ne peut se passer de l'autre et l'autre ne peut se passer de l'une. En même temps, sachant les forces et les faiblesses des deux sexes, le Créateur a légiféré des Lois équilibrées d'une grande équité pour peu qu'on les analyse d'une manière globale et en gardant à l'esprit l'éxistence de différences.

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C - L'Islâm en guerre contre le terrorisme - objectif supérieur 1 : préserver la vie [Nafs] ;

L'Islâm, en tant que politique internationale, vit une période de déclin depuis le démantèlement du califat Ottoman par les vainqueurs de la 1ère guerre mondiale. L’Islâm, ayant perdu son unité politique, voit ses fidèles affaiblis et divisés dans différentes nations soumises à des dictatures diverses. Comme les vainqueurs des 1ère et 2nde guerres mondiales entretiennent ces régimes totalitaristes et répressifs dans leurs propres intérêts géopolitiques, le monde a vu renaître de ses cendres une secte millénaire qui interprète l’Islâm comme autorisant le meurtre de leurs opposants politiques qu’ils soient civils, femmes ou même enfants. Ces premiers Khawaridjes commencèrent à terroriser les musulmans qui ne condamnaient pas une politique de trêve menée par le 4ème calife bien guidé `Alî ibn Abû Tâlib (qdssl). 2ème converti et élève proche du Prophète (qpssl), le calife se rappela ses enseignements prophétiques quand il eut vent des premiers actes de terrorisme. Il décida malgré la guerre civile en cours (qui renversa le califat élu –dont il fut le dernier- et le remplaça par une royauté héréditaire) que l’urgence était plus grande. L’armée califale traquât les terroristes et rétablit l’ordre et la confiance à l'intérieur de l’Etat islamique.

Aujourd’hui les néo- Khawaridjes (Al-Qaïda et ses alliés) jouissent d’un certain soutien parmi les musulmans car ils ont été longtemps les seuls à oser se dresser contre les injustices de l’occident et contre les injustices des dictateurs qui dirigent le monde musulman d’une main de fer. D’autres forces, respectant les préceptes islamiques en matière de vie humaine et de tolérance politique, ont osé se présenter aux différentes élections qui ont eu lieu après les Révolutions du printemps arabe. Certains le payent aujourd'hui de leur vie car l'Islâm a déclaré une guerre au terrorisme il y a 15 siècles, même si ce dernier se cache derrière un Etat dictatorial ou "démocratique". L'injustice n'a pas de visage et ou qu'elle soit elle trouve les musulmans qui lui barrent le chemin.

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O - L'évolution créatrice musulmane met KO la théorie de l'évolution athée - objectif supérieur 3 : préserver la raison [‘Aql] ;

Jadis, sous l’impulsion donnée par la Révélation islamique, les civilisations arabo-musulmanes ont été à l’initiative de la naissance de sciences nouvelles telles que la médecine, les sciences de l’hôpital, les premiers instruments de chirurgie, la pharmacologie, l’astronomie, les mathématiques (signe -, notion de variable), l’industrie du papier ou encore l’optique.

Aujourd’hui ces civilisations sont entrées en phase de déclin et ce sont les civilisations occidentales, sous l’impulsion des « Lumières » qui sont devenus leader dans le savoir appliqué. Le monde arabo-musulman reste dans une position de suiveur et nombre de prédicateurs et Imâms, peu connaisseurs des sciences modernes se sont fourvoyés en assimilant le début des temps annoncé dans la Révélation au créationnisme chrétien. Or des scientifiques musulmans modernes ont interprété ces mêmes Révélations sous l’œil critique de la théorie de l’évolution et n’ont rien découvert de contradictoire si ce n’est le remplacement du « hasard » de cette théorie par l’origine de toute chose : Dieu Tout Puissant qui guide l’évolution avec une intelligence dont le hasard est dépourvu. Si ce qui pilote la vie est le « code » génétique alors il doit avoir été logiquement programmé par un Programmateur. Sa complexité et son harmonie parfaite détruisent l’hypothèse d’une origine au « hasard » pour toute personne douée de bon sens. Reste ceux qui nient farouchement l'existence d'un <Dieu créateur> et qui se sont "inventé" à tout prix une théorie du <hasard créateur> quitte à avancer que du chaos résultant d'une explosion puisse naître l'ordre et l'harmonie. Nul exemple ne vient pourtant étayer cette hypothèse.

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U - Le préalable à la Foi : le dépôt de la Foi [al-`Amâna] - La Religion du bon comportement - objectif supérieur 2 : préserver la Religion [Dîn] - objectif supérieur 6 : préserver l'honneur [al-‘Ird] ;

Les musulmans arrivés en France ont été acceptés sur le territoire pour reconstruire des infrastructures détruites par la seconde guerre mondiale à moindre coût et en grand nombre (pénurie d’hommes en France suite au conflit). Animés d’une autre Foi que celle des français (chrétiens ou athées), et dotés d’une culture différente, ils ont été « logés » dans des cités dortoirs construites pour l’occasion en grand nombre. De faible qualification, leurs petits salaires ont souvent dus être complétés par leurs épouses, qui délaissaient ainsi l’éducation de leurs enfants contre leur volonté, leur Foi et leur culture.

Aujourd’hui les descendants de cette première vague d’immigration sont de véritables français formés par l’éducation française mais sont toujours victimes de discriminations à l’embauche clairement avérées. Leur taux de chômage est plus grand que pour d’autres catégories sociales. Ainsi le désespoir d’une véritable insertion sociale, le sentiment d’être des « sous-citoyens », la ghettoïsation sociale des quartiers, une mauvaise éducation « laïque » en zone « difficile », l’absence des parents et l’Islâm des « caves » ont contribué à pousser de nombreux arabes issus de l’immigration dans un comportement de rébellion répréhensible donnant au fil des décennies une mauvaise image des musulmans aux Français.

Mais la véritable Foi islamique qui est enseignée dans les mosquées est le contraire dans les mosquées : l’entre-aide mutuelle, la politesse, elle interdit le vol et la destruction des biens d’autrui, etc… Malheureusement le monde musulman, dirigé par des despotes injustes donne lui aussi une mauvaise image aux musulmans français et contribue à les éloigner un peu plus de l’Islâm, surtout quand une prédication « archaïque » importée de l’Islâm appelle à prendre une apparence de différentiation qui augmente le risque de discrimination, donc de marginalisation sociale et finalement de replis communautaire qui alimente l’islamophobie ambiante et rend presque impossible le devoir religieux de bon comportement avec autrui.

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V - Nous, musulmans, sommes les Gens de la Sunna et du Consensus [Ahl al-Sunna wal Djama‘a] - objectif supérieur 2 : préserver la Religion [Dîn] ;

Bien des groupes se réclament de l’héritage mohammadien mais pourtant s’en écartent sur certains aspects tout en en restant fidèles à d’autres. Les non musulmans et les nouveaux convertis ont du mal à distinguer entre ces différents islâms et le Message mohammadien originel se retrouve brouillé. Certains groupes divergent sur l’interprétation des textes authentiques (groupes sunnites tels que les écoles juridiques traditionnelles -hanafites, malikites, chafiites et hanbalites-, les Soufis, les Frères musulmans, les Salafis, les Tabligh, les islamistes terroristes khawaridjes) mais d’autres les contredisent clairement et se sont même parfois réinventés de nouveaux textes pour soutenir leurs dogmes (Chiites, Habbaches) ou en rejettent certains (Coranistes).

Pourtant la Révélation coranique et la Tradition prophétique recèlent une guidance pour les chercheurs de vérité. À travers ces différences et à la lumière de la Révélation et de la Prophétie, le groupe le plus proche des fondamentaux de l’Islâm sort nettement du lot et doit être pris comme référence en ce qui concerne la présentation de l’Islâm authentique au monde contemporain.

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E - Le Statut de la Tradition [Sunna] dans l'Islâm - objectif supérieur 2 : préserver la Religion [Dîn] ;

La tradition prophétique [Sunna] inspirée par Dieu (qsE) à Son Dernier Prophète vient compléter et détailler la Révélation coranique. Par exemple le Coran [Qur`ân] appelle le Croyant à des Prières quotidiennes mais c’est la Tradition [Sunna] qui vient en définir les 5 plages horaires et les étapes piliers qui la rendent valide. Ainsi la Tradition [Sunna] est la deuxième source de la jurisprudence musulmane mais certains en font un sujet de polémique. Entre les « modernistes » qui la contextualisent entièrement et en annulent des pans entiers qu’ils considèrent obsolètes, les « littéralistes » qui l’appliquent au pied de la lettre avec excès, les « Chiites » qui rejettent tous les transmetteurs de la Sunna sauf 3 et la secte des Coranistes qui voit dans une des matrices mathématiques qui préserve le Coran une preuve que la Sunna n’est pas authentique, se trouve bien une position du juste milieu. L’importance de la Sunna est soulignée par le Coran [Qur`ân] et les Savants musulmans ont inventé une Science humaine spécialement conçue pour distinguer l’authentiquement transmis du faux (erreur) et du forgé (inventé pour manipuler la Religion). D’autres ont distingué les paroles de Mohammed (qpssl) Prophète inspiré par Dieu (qsE) des paroles de Mohammed (qpssl) Chef d’Etat, de celles de Mohammed (qpssl) mari et père de famille et de Mohammed simple homme qui se peut se tromper sur la fertilisation des dattiers.

Les Savants contemporains ont aussi expliqué avec les objectifs supérieurs [Maqâsid] de la Religion la façon la plus appropriée d’appliquer la Tradition à notre époque sans tomber dans une application décontextualisée mais tout en gardant l’esprit et le sens de la volonté du Prophète (qpssl). L’utilisation des pierres (seules disponibles dans le désert) pour s’essuyer après être allé à la selle et l’utilisation de la racine d’Arak pour se frotter les dents sont à comprendre aujourd’hui en appliquant tous les moyens hygiéniques disponibles (papier toilette, eau, savon, brosse à dent, dentifrice, visite chez le dentiste) tout comme le calcul astronomique doit permettre de déterminer le début et la fin des mois lunaires au même titre que les horaires des Prières. Le Prophète (qpssl) lui-même s’écartait souvent de la lettre stricte pour préserver l’esprit en gardant les objectifs de la Religion en tête comme lors du pacte de Hudaybiyya où il accepta d’abandonner son titre de Prophète de Dieu dans la signature d’un traité de paix qui fut ô combien bénéfique pour la transmission de l’Islâm. Les premiers califes ont fait de même à de nombreuses reprises. C’est avec cette bonne compréhension du statut de la Tradition que le Croyant prouve son amour pour le Prophète Mohammed (qpssl) et ceux qui l’ont suivi dans la lettre mais surtout dans l’esprit et non pas en la caricaturant avec par exemple l’observation oculaire humaine de la nouvelle lune qui est source d’erreurs évitables à l’époque des micro-puces et des satellites.

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R - La Jurisprudence islamique [Fiqh] en ce début de IIIème millénaire - objectif supérieur 2 : préserver la Religion [Dîn] - objectif supérieur 3 : préserver la raison [‘Aql] ;

Au début, il y avait le Prophète (qpssl) puis il y eut les califes bien guidés (qdsseuxt). Tous furent des hommes de Foi, de Science et des leaders admirables qui interprétaient la Religion en fonction des événements tout en préservant l’unité de l’Etat islamique et en protégeant les droits de tous ses citoyens. Quand les premières générations de musulmans disparurent et que la Royauté avait remplacé le califat, Dieu (qsE) suscita dans la Communauté musulmane des hommes pieux exceptionnels, dotés d’un immense savoir et d’une proximité divine toute particulière. En l’absence de Chef d’Etat pieux et élu à la tête de l’Etat, ils définirent chacun des règles qui permirent à la Communauté musulmane de garder la boussole de la Foi indiquant la Voie droite notamment quand le Chef d’Etat en déviait. Aujourd’hui l’enseignement de ces Savants (hanafite, malikite, chafiite et hanbalite) a essaimé dans tout le monde musulmane et ces 4 principales écoles juridiques recouvrent chacune un ou plusieurs pays musulmans. Aussi retrouve-t-on les avis juridiques de telle ou telle école selon qu’une communauté musulmane est majoritairement originaire de tel ou tel pays musulman.

Depuis longtemps un autre courant juridique (le salafisme) s’est voulu faire une synthèse des règles des 4 écoles et s’est présentée en unificateur du monde musulman en avançant un retour aux avis juridiques des 3 premières générations des Pieux prédécesseurs mais en fait en choisissant des avis parmi tous ceux qui existaient. Ce courant est aussi animé d’une approche fortement littéraliste des textes (proches du dhâhirisme), ainsi que d’une rigueur qui fait bien souvent fuir de l’Islâm. Il y a quelques siècles un courant de renouveau a donné un nouveau souffle à l’unification de la jurisprudence musulmane, portée par des générations des Savants animés de la volonté d’adapter autant que faire se peut la jurisprudence au contexte contemporain en usant de la raison [`Aql] mais sans dévier des objectifs supérieurs [Maqâsid] de la Religion.

Comprendre les règles qui régissent l’élaboration des avis juridiques de ces différents courants ainsi que leur histoire nous permet de mieux appréhender les divergences des musulmans aujourd’hui en France notamment et de comprendre ce qui les alimente et pourquoi. En faire la synthèse nous permettra de définir un projet commun seul capable d’être accepté par une population occidentale qui a fait de la raison et de la science une religion. Présenter l’Islâm en opposition avec la raison n’est pas seulement un obstacle à sa transmission aux occidentaux, c’est aussi un non-sens avec un de ses objectifs supérieurs [Maqâsid].

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T - Plus jamais ça ! - objectif supérieur 1 : préserver la vie [Nafs] - objectif supérieur 2 : préserver la Religion [Dîn] - objectif supérieur 6 : préserver l'honneur [al-‘Ird] ;

Une population subit sous les yeux du monde depuis 1947 une situation d’occupation internationalement illégale du point de vue de l’ONU et de la morale démocrate. Humiliée par l’occupant, ses droits fondamentaux sont constamment bafoués par un Etat présenté comme démocratique mais qui est en fait un Etat religieux extrémiste et une dictature militaire.
Certes l’occupant d’aujourd’hui fut l’opprimé d’hier presque exterminé durant la seconde guerre mondiale. Les vainqueurs s’entendirent ensemble pour leur donner leur Terre promise et les Etats-Unis notamment s’engagèrent à les protéger de toute menace extérieure. Mais cette terre était déjà une occupation anglaise d’une population majoritairement arabe. Un Etat juif l’administra alors et commença à « faire de la place » pour accueillir la diaspora juive du monde entier. Ce doux euphémisme cache un véritable nettoyage ethnique qui marqua à jamais le peuple palestinien dans sa chair et son âme. Deux guerres avec les voisins arabes ne permirent pas de résoudre la situation et l’Etat sioniste démontre régulièrement sa volonté d’occupation et son refus de toute paix qui reconnaisse l’Etat palestinien.
Ce n’est pas parce que les palestiniens sont arabes et musulmans que les démocrates ne doivent pas peser de tout leur poids pour qu’ils retrouvent leur dignité d’êtres humains et que les descendants du peuple persécuté jadis par les Nazis se comportent plus humainement avec leurs voisins arabes. Car nulle paix ne peut naître sans justice.

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E - Le Djihâd aux temps du Prophète, règles d'engagement aujourd'hui - objectif supérieur 2 : préserver la Religion [Dîn].

Les différentes situations géopolitiques qui humilient du monde musulman poussent certains frustrés de justice à l’extrémisme de vouloir se faire justice eux-mêmes. Seule une méconnaissance de l’Islâm, de sa pédagogie du changement et l’absence de patience dans la difficulté [Sabr] pousse ces apprentis croyants à rajouter de l’injustice à l’injustice que subissent les musulmans.
Seule l’étude du Combat sur la Voie de Dieu [Djihâd fî-Sabîlillah] permet de lutter efficacement contre le fléau de « l’extrémisme islamiste » car il est la seule réponse juste de la Foi musulmane à l’injustice. Mais la pression des services de renseignements français sur les Imâms en France a provoqué une grande frilosité de ces derniers à prodiguer ce type d’enseignement. Les politiciens français, ne prenant pas l’ampleur du phénomène à sa juste valeur croient que contraindre la Foi musulmane dans sa dimension spirituelle est la solution. Mais l’Islâm est une globalité et on ne peut pas enseigner une partie du Coran en en ignorant une autre. Seule l’explication contextuelle des versets polémiques, des fins et des moyens permet au Croyant équilibré d’aborder le sujet de la lutte armée avec un cœur sain et serein. Sans cet enseignement c’est un véritable déséquilibre dans la Foi qui s’installe et qui peut pousser des jeunes à s’engager dans des combats internationaux injustes avec des moyens injustes qui n’ont rien à voir avec les fins et les moyens que prônent la Foi islamique.
Ainsi on voit les médias français amalgamer les résistances palestiniennes et syriennes légitimes avec les terroristes islamistes encouragés par l’incapacité occidentale à défendre des peuples profondément démocrates mais massacrés et humiliés. L’amalgame ne s’arrête pas là puisque tout militant musulman activiste défendant par la voix ces injustices se voit attribué le terme d’ « islamiste », dangereusement proche de celui employé pour parler aussi des extrémistes d’al-Qaïda. Pourtant une Foi sincère éclairée par le savoir et la volonté de rétablir la justice séparent profondément ces deux comportements.

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