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L'égalité Homme-Femme devant Dieu
Musulmane : Redresse-toi et envole-toi !

Une Sourate du Coran porte leur nom : la Sourate 4, les femmes [an-Nisâ‘] alors que les hommes n'ont pas cet honneur.

Quand j'ai commencé à m'intéresser à l'Islâm, une des barrières psychologiques qui m'empéchait de franchir le pas était bien la condition de la femme en l'Islâm : obligée à porter le voile, devant obéir à son mari et devant parfois le partager avec de 1 à 3 co-épouses. Comme pour toutes les autres barrières psychologiques bloquant l'accès à l'Islâm pour les occidentaux, c'est à travers un méticuleux retour aux textes sources de l'Islâm qu'elle s'est évanoui peu à peu et à disparu à jamais.

 

Cheikh Mohammed al-Ghazâlî (qdlfm)  dit dans son livre "Les problèmes de la femme entre traditions stagnantes et traditions étrangères", section : Comprenons l'Islâm" : 
"Améliorez l'image de la femme musulmane
J'assistais au Forum de la Pensée Islamique, quand l'ambassadeur allemand parla à l'audience de l'Islâm en ces termes : "Vous devez corriger le sort de la femme chez vous ! L'image que donne la femme musulmane empêche les occidentaux de se convertir à l'Islâm !"
L'un des participants me demanda : "Que faire ?" Je lui répondis : "Quand un commerçant expose sa marchandise de manière à lui donner des qualités qu'elle ne possède pas, c'est un tricheur. Et quand il l'expose sans connaître ses qualités de telle sorte qu'elle apparait au public sous un jour moins favorable qu'elle ne mérite, alors c'est un idiot et il sera à l'origine de la stagnation indue de sa marchandise ! [...]"

 

Une des premières choses qui vient à l'esprit de la femme occidentale quand on lui parle d'Islâm est bien la condition de la femme musulmane. Les hommes occidentaux se servent aussi de ce sujet pour justifier leur propre mode de vie et éloigner leurs femmes de la "tentation" de se convertir à l'Islâm. Une image altérée par les médias de la musulmane la dépeint comme inférieure, soumise à son mari et (principale voir seule) victime de la Loi islamique [Sharî‘a].

Comme exemples flagrants de cette campagne de calomnies sur l'Islâm via la position (fantasmée et non réelle) de la musulmane, on en citera seulement trois entendues le 27 juillet 2008 sur la chaîne parlementaire publique LCP :

  1. "Autoriser le port du voile en pays musulman (comme la Turquie) est une régression de la liberté de la femme". Il n'y a guère qu'un(e) insensé(e) et hypocrite qui puisse avancer une telle absurdité. Si la liberté doit permettre à la femme de se dévoiler, elle ne sera complète que si on lui permet aussi de se voiler, conséquence de sa Foi librement consentie. D'ailleurs on n'attaque que les musulmanes sur ce sujet, en se gardant bien vite d'oublier les "saintes" nonnes chrétiennes à qui aucun reproche n'est jamais fait sur le sujet et qui prennent comme modèle une Sainte Marie toujours voilée. Il est donc permis à la musulmane de porter string et décolleté (comble de la vulgarité, de la perversion et de la tentation et non symbole de la liberté) mais pas de s'habiller avec la pudeur de la Foi. Les nonnes sont pardonnées, tant qu'elles restent dans leurs monastères mais quand les bonnes moeurs et la bonne morale "ose" marcher dans les rues au milieu des gens, montrant le fossé entre les deux façons de vivre, alors la plus perverse use et abuse de ses droits majoritaires pour écraser la liberté d'une minorité trop voyante, miroir de leurs propres vices. Liberté - Egalité - Fraternité ;

  2. "L'Islâm c'est la lapidation des femmes adultères". Il n'y a guère qu'un(e) ignare qui puisse avancer un tel mensonge. Nombreux sont les orientalistes qui usèrent et usent de ce mensonge pour discréditer l'Islâm. En effet, dans la Loi islamique [Sharî‘a], ce sont les femmes ET les hommes adultères publics (mariés) qui sont punis, à égalité de traitement. De plus on oublie bien souvent de préciser les conditions nécessaires à un tel jugement (4 témoins occulaires de l'acte dignes de Foi, l'interdiction de l'espionnage et de la "chasse à l'adultère", le nombre rarissime de cas -2 : 1 homme et 1 femme- aux temps du Prophète -qpssl- et le fait que ce soient les coupables qui se soient dénoncés eux-même), preuve que le but n'est pas de protéger les femmes lapidées (chose réalisable largement en appliquant simplement la Loi islamique souvent utilisée par des juges injustes inféodés à des dictateurs sans scrupule ni Foi quand ce n'est pas tout simplement à une société machiste) mais bien l'Islâm qui est visé par des mensonges s'appuyant sur un sujet chargé d'émotion. Car ce n'est pas le droit de la femme (ou de l'homme) mariée de copuler avec un autre qui est puni (puisque quand cela a lieu en privé et sans témoin cela ne tombe pas sous le coup de la Loi) mais bien la débauche publique (comme la pornographie). C'est donc une Loi sage de morale et de santé publique. On critique donc une Loi strictement égalitaire en se basant sur les exemples médiocres donnés par certains régimes qui se réclament de l'Islâm mais qui en font une application inégalitaire et injuste. Liberté - Egalité - Fraternité ;

  3. "La peine de mort est anti-démocratique". Il n'y a guère qu'un(e) Français(e) bien orgueilleux(se) qui puisse affirmer une telle assertion. Sous les oeillères de la Révolution française et de l'acquis, bien récent dans l'histoire de la démocratie française, de l'abolition de la peine de mort, on semble oublier bien vite que le véritable porte drapeau de la démocratie dans le monde, à savoir les USAs, est une fédération composée de nombreux états dans lesquels les crimes sont encore punis de mort. La France abolitionniste de la peine de mort n'est donc qu'une évaluation de la démocratie parmi d'autres, dessinée par l'histoire de ce pays tandis que d'autres démocraties ont suivi d'autres voies tout autant démocratiques. Avec quelle logique peut-on arriver à affirmer que la Loi islamique [Sharî‘a] serait anti-démocratique puisque appliquant la peine de mort alors que 36 Etats américains (sur 50), appliquant cette même peine de mort, seraient eux démocratiques ? La vérité tient au refus des crimes qui appèlent l'application de cette peine islamique : le meurtre (de ce côté là les USAs démocratiques l'appliquent), l'apostasie séditieuse (à savoir la haute trahison et toute démocratie en état de guerre l'applique, rappelons-nous les fusillés de 14/18 et l'affaire "Dreyfus") et enfin l'adultère. Voila bien le seul réel sujet de discorde : la France a évalué une civilisation démocratique à l'aune de la liberté (ou dépravation) sexuelle et se refuse à punir aussi sévèrement ce qu'elle ne considère pas comme un crime. Laisser, ne serait-ce que dans la conscience sociale publique (car en Islâm ce n'est que l'adultère publique qui est puni comme nous l'avons vu plus haut), se développer le sentiment d'impunité de l'adultère, provoque une cassure de la fraternité dans la société qui va de paire avec les félures du bloc familial lui-même brisé par le divorce (1 divorce pour 2 mariages en France rappelons-le). LIslâm quant à lui considère que le contrat qui lie le mari et sa femme ne doit pas pouvoir être trahi vicieusement car l'enjeux n'est pas seulement quelques bénéfices commerciaux juteux (comme pour d'autres types de contrats) mais la stabilité familiale, la fraternité sociale et il en va donc de la stabilité même de l'Etat. Il considère donc cela comme un crime que l'on doit prévenir par une peine suffisamment sévère pour qu'elle éloigne le plus possible ce que peut faire l'individu (majoritairement) de cette limite de fraternité sociale et que la norme redevienne un mariage heureux basé sur la confiance mutuelle, garantie par l'attention de toute la société sans pour autant tomber dans la paranoïa et l'espionage.Chiffres sont issus d'études officielles tirées de l'Atlas Encyclopédique mondial 1996 :

  • États-Unis :        9 meurtres pour 100 000 habitants 

  • France :              5 meurtres pour 100 000 habitants 

  • Royaume-Uni :    4 meurtres pour 100 000 habitants 

  • Italie :                 6 meurtres pour 100 000 habitants 

  • Russie :             15 meurtres pour 100 000 habitants 

  • Arabie Saoudite : 1 meurtre  pour 100 000 habitants

Liberté - Egalité - Fraternité ;

 

On ne pourra donc que se désoler sur le manque de professionnalisme des journalistes qui traitent ces sujets avec autant de légèreté sur les chaines publiques sans le plus petit atome de sincérité, de tolérance ni (et c'est le plus grave pour des journalistes professionnels) d'information sérieuse collectée sur le sujet. Je suis Français et musulman et j'ai une grande colère contre ces interventions de pseudos journalistes qui passent leur temps à traiter l'Islâm avec les oeillères de l'islamophobie, du mensonge, de la calomnie, de l'intolérance et de l'orgueil d'avoir le monopole de la bonne morale de leur côté. Et on invite à tour de bras les bons "arabes apostats de service", moins elles sont voilées, plus ils sont rasés de près et plus ils préfèrent la débauche occidentale aux bonnes moeurs musulmanes plus ils auront de temps de parole. De deux choses l'une, soit ces journalistes sont incompétents et ils n'ont rien à faire sur le service publique, soit ils sont islamophobes et le service publique doit faire un profond examen de conscience sur la notion de tolérance religieuse pourtant inscrite dans la Constitution française. Je paye mes impôts pour payer les salaires de ces apprentis journalistes, je saisis donc mon droit de réponse de citoyen ici et maintenant pour dénoncer leurs manoeuvres vicieuses de propagande sur la mentalité française vis-à-vis de l'Islâm. Leur propagande mensongère y sera combattue avec la plus grande vigueur et sans aucune complaisance (en ont-ils eu en calomniant l'Islâm ?). Les ténèbres de l'ignorance seront repoussées par les lumières de la Science et du savoir. Ces aspects (voile islamique, adultère et peine de mort) étant traités plus en détail dans un futur ouvrage (Le mariage islamique : La moitié de la Foi), nous en aborderons ci-dessous plusieurs autres qui leur sont concommitants avec l'ambition de couvrir au maximum le sujet étudié.

L'ouvrage ci-dessous étant presque terminé, est surgie une autre "affaire" du même acabit : Le 14 octobre 2008, Mme Françoise HOSTALIER, appuyée par 64 autres députés, a fait une proposition de loi visant à élargir l'interdiction du Voile islamique [Hidjâb] dans les écoles, collèges et lycées (loi de 2004 concernant les mineures) vers les universités, administrations et lieux publiques (concernant les majeures).
Or Voile islamique [Hidjâb] n'est pas un signe politique ostentatoire mais une obligation religieuse pour la musulmane (que l'on consulte la majorité des Savants de l'Islâm à ce sujet et pas seulement un seul choisi à dessein). Rendre la pratique publique d'un culte illégale c'est suivre le même chemin discriminatoire que prirent les collaborateurs de Vichy sous l'occupation française par les Nazis génocidaires. Cela commença par une croix jaune, puis une restriction des droits et cela finit comme on le sait. Cette pente est dangereuse et ne devrait pas être empruntée par une République qui se veut protectrice du droit de culte (tel que défini dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et donc dans sa Constitution). De plus punir celles qui obéissent à l'Islâm (port Voile islamique [Hidjâb]) ainsi que ceux qui y désobéissent (terrorisme : victimes innocentes et civiles, suicide, mise en place d'un climat de terreur) montre une injustice flagrante, une incohérence à peine voilée et une islamophobie claire. Cela est incompatible avec les valeurs démocratiques et les droits de l'homme. Cela est indigne de la France que j'aime et dans laquelle je suis né et grandi. Cela est une insulte faite aux Résistants aux génocidaires ainsi qu'aux combattants alliés qui vainquirent le régime nazi au prix de grands sacrifices. Une telle proposition de Loi ne peut provenir de citoyens français fiers du combat de leurs ancêtres pour les Droits de l'Homme et la Démocratie mais par des personnes irresponsables, succombant aux passions du moment et refusant de se servir de leur raison, des profiteurs d'actualité (génération FastFood-FastNews) et non des visionnaires de l'avenir, des artisans de la haine inter-religieuse et non des démocrates tolérants. Les commémorations de rappel des victoires de 1945 et du débarquement de normandie ne servent-elles à rien ou bien sont-ce les coeurs durs qui y sont devenus insensibles ? Nous avons là des sectaires laïcs extrémistes qui veulent forcer tout le monde à appliquer les signes extérieurs de leur religion athée intolérante derrière un voile (bien fragile et hypocrite) de droits et de libertés. Prendre comme pathétique exemple pour leur projet de loi une Turquie à constitution non pas musulmane mais athée (la révolution d'Atta Turk contre l'Islâm fut d'ailleurs largement soutenue par l'occident) est une absurdité intellectuelle et morale, un mensonge de plus sur le dos de l'Islâm.

 

Cheikh Mohammed al-Ghazâlî (qdlfm)  dit dans son livre "Les problèmes de la femme entre traditions stagnantes et traditions étrangères", section : Comprenons l'Islâm" : 
"L'Islâm à l'étranger
[...] L'Europe occidentale est sur le point de s'unifier. Il se peut que l'Europe de l'Est se joigne à cette union. Les masses de musulmans qui y vivent sont capables de faire beaucoup de choses pour leur Religion et pour eux-mêmes ! Les affaires soulevées contre l'Islâm ne sont pas en liaison avec ses croyances ni son culte ! Les ennemis de l'Islâm sont suffisamment rusés pour exploiter les paroles et les attitudes des ignorants et notamment dans le domaine de la femme. C'est pourquoi je préconise de dissuader ceux qui ont le Conseil Juridique [Fatwa] facile parmi les faux-prétendants à la Jurisprudence islamique [Fiqh] qui n'ont d'autres occupations aujourd'hui que de hurler l'obligation du Voile complet [Niqâb] ou l'interdiction de la photographie ou tout autre sujet sans poids ni valeur. [...]"

 

Si l'on creuse un peu plus le sujet, en rentrant dans la réalité des textes qui fondent l'Islâm ainsi que sur l'exemple donné par les premières générations de musulmanes, on découvre bien vite une toute autre image : une femme pieuse, soumise à Dieu (qsE) et désireuse de Lui plaire, épanouie, heureuse, féminine, pudique, mère affectueuse et protégée par un modèle de vie islamique qui rend très vite ringuard, archaïque et injuste la position occidentale. En guise d'introduction, nous ne pouvons manquer d'évoquer la mémoire de la première musulmane (dans le sens de la Loi coranique et non pas dans celui autres Lois révélées antérieures) de l'histoire, la Mère des Croyants Khadîdja Bint Khuwaylid (qdsse), première épouse du Prophète Mohammed (qpssl) et notamment son attitude protectrice et rassurante avec son époux lors de ce qu'il convient d'appeler "les débuts de la Révélation coranique au Prophète illétré" :

 

Tradition prophétique [Hadîth], Bukhârî (qdssl) [#4953] rapporte d'après ‘Urwa Ibn az-Zubayr (qdssl) que la Mère des Croyants ‘Âïcha (qdsse) a dit :
"La vision pieuse durant le sommeil fut le premier [signe] de la Révélation chez le Messager de Dieu (qpssl) ; chaque vision [trouvait sa réalisation effective] comme la clarté de l'aurore. Après cela, il aima la retraite. Il l'observait dans la grotte de Hirâ‘ où il se livrait à des actes d'adoration durant plusieurs nuits avant de retourner chez lui pour se munir à cet effet de provisions. Après quoi, il revenait vers Khadîdja pour prendre d'autres provisions pour la même raison et ce jusqu'au moment où le suprit la Vérité alors qu'il se trouvait dans la grotte de Hirâ‘. L'Ange [de la Révélation] se présenta alors devant lui en disant : « Lis ! - Je ne sais pas lire, répondit le Messager de Dieu (qpssl). » 
Sur ce, dit-il, il me pressa en m'étouffant, jusqu'aux limites de [mes] forces puis me lâcha en disant : « Lis ! - Je ne sais pas lire, dis-je [de nouveau]. » Il me pressa une deuxième fois jusqu'aux limites de l'étouffement puis me lâcha : « Lis !, me dit-il - Je ne sais pas lire répliquai-je. » Pour la troisième fois, il me saisit jusqu'à l'étouffement, me lâcha et dis : {
Coran 96: 1 à 5 - "Lis au Nom de ton Seigneur qui a tout créé, qui a créé l'homme d'une adhérence/un lien ! Lis, car la bonté de ton Seigneur est infinie ! C'est Lui qui a fait de la plume un moyen du savoir et qui a enseigné à l'homme ce qu'il ignorait"}
Le Messager de Dieu (qpssl) retourna avec ces versets, le coeur palpitant, vers Khadîdja et dit « Enveloppez-moi ! Enveloppez-moi ! » En effet, on l'enveloppa jusqu'à ce que sa crainte fut dissipée. Après quoi il mit Khadîdja au courant avant de lui dire : « Ô Khadîdja ! Que m'arrive-t-il ? J'ai eu peur pour ma propre personne. - Non, le rassura-t-elle, [tu n'as pas à avoir peur], je jure par Dieu qu'Il ne te confondra jamais. Tu respectes les liens de parenté, tu dis toujours la vérité, tu aides le faible, tu donnes au démuni, tu accordes l'hospitalité à ton hôte et tu aides [les gens] à surmonter les malheurs. »
Khadîdja emmena ensuite [le Prophète] chez son cousin paternel, Waqara Ibn Nawfal. C'était un personnage qui avait préféré embrasser le christianisme pendant la période de l'Ignorance. Il savait écrire la langue arabe. D'ailleurs, il copiait des Évangiles en arabe tout ce que Dieu voulut qu'il transcrivît. A cette période, Waraqa était un viellard devenu aveugle.
« Ô mon cousin ! lui dit Khadîdja, écoute [ce que va te dire] le fils de ton frère ! - Ô fils de mon frère ! s'adressa Waraqa [au Prophète], qu'as-tu vu ? » Et le Messager de Dieu (qpssl) le mit au courant de toute l'affaire. « Ce personnage, reprit Waraqa, est le Confident [Namus] qui fut envoyé auparavant à Moïse. Plaise au ciel que je fut jeune... Plaise au ciel que je sois encore vivant... (il dit encore quelques paroles) - Vont-ils me chasser ? demandant le Messager de Dieu (qpssl). - Oui, tout homme ayant apporté ce que tu viens d'apporter s'est vu subir une certaine hostilité... Je te soutiendrai de toutes mes forces si je vis jusqu'à ce jour. »
Après cet événement, Waraqa ne tarda pas à mourir. Quant à la Révélation, elle tarda à venir pendant un certain temps jusqu'à ce que le Messager de Dieu (qpssl) en devienne triste."

 

Elle reconnaissait les hautes qualités de son époux et l'épaula par des paroles solides et chaleureuses avant de l'emmener consulter un spécialiste de l'affaire qui venait de le toucher. Ainsi se comporte la Croyante auprès de son époux, elle ne l'accable pas de reproches, le soutient dans la difficulté et n'est pas ingrate devant ses bienfaits car derrière tout grand homme se cache une épouse aimante et une bonne conseillère. Dieu (qsE) honora donc ces femmes Croyantes en faisant de la riche et noble Khadîdja Bint Khuwaylid (qdsse) la première Croyante de l'histoire de l'Islâm et de la pauvre et modeste Summaya (qdsse), -femme de Yâsir et mère de Ammâr (qdsseux2)- sa toute première martyr (assassinée après avoir été torturée par les aristocrates parmis les quraychites polythéistes dans le seul but qu'elle abjure sa Foi monothéiste). Nul homme n'eut l'honneur d'être le premier Croyant ni le premier martyr de l'Islâm.

Partons donc d'un pas vigoureux à l'assaut des aprioris et stéréotypes sur l'Islâm pour briser les chaînes de l'ignorance qui sont sources d'une tension inter-communautaire inutile et improductive en plus d'être injuste et immorale.

SOMMAIRE

 

I/ Eschatologie : Au-Delà de ce Bas-Monde

   1. Avant - Adam et Eve : égalité dans la création ; 
   2. Après - L'égalité dans le Jugement divin ;
      2.1. Egalité des sexes dans les bonnes oeuvres ;
      2.2. Les femmes sont-elles vouées à l'Enfer ? ; <à venir incha Allah>

 

II/ Le culte : Une Croyante à part entière

   3. La différence biologique durant la Prière ;
      3.1. L'accès des femmes à la mosquée ;
      3.2. La façon de prier des femmes ;
      3.3. La femme est-elle moins intelligente que l'homme ? ;
      3.4. La femme doit-elle prier toujours à voix basse ? ; <à venir incha Allah>
   4. La femme qui a ses menstrues : une malédiction ou juste une impureté rituelle ? ;

 

III/ La cellule familiale : Un projet complet de société saine

   5. L'identité de la musulmane même après son mariage ; 
   6. L'émancipation silencieuse de la femme dans le foyer prophétique ; 
   7. Différentes responsabilités mais complémentarité : l'Equité divine ;
      7.1. Le fonctionnement démocratique de la cellule familiale musulmane ;
      7.2. Une séparation des tâches adaptée aux atouts de chacun(e) : équité et non égalité ;
      7.3. Des règles d'héritage adaptées ;
      7.4. Des règles de divorce adaptées ;
         7.4.1. L'obligation collective d'effort de réconciliation [Fardh Kifâyah] ; 
         7.4.2. Le divorce à l'initiative du musulman : la répudiation [Talâq] ; 
         7.4.3. Le divorce à l'initiative de la musulmane [Khul‘] : un droit avec des conditions ; 
         7.4.4. Période d'attente / délai de viduité [al-‘Ida] de la femme divorcée ou veuve ; 
      7.5. La place privilégiée de la mère en Islâm ;
      7.6. Ne pas envier le responsable ;
      7.7. Un Chef de famille au service de sa famille ;
      7.8. Les conséquences psychologiques de l'absence d'autorité paternelle ;
   8. Voile, pudeur et mariage : soumission à Dieu (qsE) et libération des femmes ; 
      8.1. Le Voile islamique [Hidjâb] : La pudeur mène à la véritable égalité des sexes ;
      8.2. Islam et esclavage sexuel : un mythe construit sur des abus et des fantasmes ;
      8.3. Se marier à 9 ans : l'exception de la Mère des Croyants ‘Âïcha (qdsse) ? ; <en cours>
         8.3.1. Un mariage réellement précoce ;
         8.3.2. Une jeune mariée précoce et des us et coutumes différents d'ici et d'aujourd'hui ;
         8.3.3. Un mariage exceptionnel décidé au Ciel et deux buts dont l'exception n'existe plus ;
         8.3.4. Un mariage consenti, un mariage d'amour ;
         8.3.5. Législation islamique [Sharî‘a] et droits des pays musulmans ;
      8.4. Le père peut-il forcer sa fille vierge à se marier à un homme qu'elle refuse ? ; <à venir incha Allah
   9. Le Voile complet [Niqâb] en France : pudeur ou provocation inutile ? ; 
      9.1. Une des particularités des Mères des Croyants ;
      9.2. Veut-on vraiment propager l'Islâm ? ;
      9.3. L'imposture de l'argument du blocage des voies menant au péché [Sadd adh-Dhariâ‘i‘] ;
      9.4. Et la laïcité islamique dans tout ça ? ;
   10. Le rôle social de la polygamie légiférée ;
      10.1. Pourquoi l'interdiction de la polygamie est-elle une atteinte à la dignité des femmes ? ;
         10.1.1. L'islam est la Religion divine valable pour tous les temps ;
         10.1.2. Le Combat [Djihâd] y est interdit aux femmes ;
         10.1.3. L'honneur des Croyant(e)s est sacré ;
         10.1.4. Une polygamie légiférée assure les droits de la femme ;
      10.2. Histoire humaine, sagesses et droit de la femme ;
      10.3. Autocritique ;

 

IV/ Droits et devoirs : Un honneur retrouvé

   11. La femme : un demi-témoin ? ; 
   12. La musulmane et le permis de conduire ;
   13. La femme peut-elle voyager seule ? ; 
   14. L'honneur de la femme est protégé par la Loi islamique [Sharî‘a] ; 
      14.1. Quelle est la peine de celui qui calomnie une Croyante et l'accuse, sans preuve formelle, d'avoir commis l'adultère ? ;
      14.2. Est-il moral de refuser un divorce ou une annulation de mariage pour cause de non virginité pour un mariage musulman ? ; 
   15. Avoir une fille : honte ou honneur ? ;
   16. La violence contre les femmes en Islâm ;
      16.1. La musulmane battue : un mythe construit sur l'ignorance, le machisme et l'islamophobie ; <en cours>
      16.2. L'excision des femmes est-elle légiférée par l'Islâm ? ; 
      16.3. Femmes violées et jugées coupables en Arabie Saoudite : est-ce légal aux yeux de l'Islâm ? ;
         16.3.1. La femme violée est innocente de tout adultère;
         16.3.2. Les hommes qui ont violé des femmes méritent le chatiment prévu par la Loi islamique [Sharî‘a] selon qu'ils sont célibataires (100 coups de fouet en public + 1 an d'exil) ou mariés (mort par lapidation) ;
         16.3.3. Tout crime, considéré comme tel par une société musulmane, non explicitement condamné par la Loi islamique [Sharî‘a] ne peut appeler plus de 10 coups de fouets ;

 

V/ Vie sociale : La moitié de la Communauté

   17. La mixité en Islâm ; 
      17.1. Les règles de la mixité ;
      17.2. Est-il interdit de toucher une femme étrangère ? ; 
   18. La femme et l'accès au savoir ;
      18.1. En pays non musulman ;
      18.2. En pays musulman ;
      18.3. En France ;
      18.4. Conseils Juridiques [Fatawa] ;
   19. Les devoirs des femmes et leur place politique en Islâm ; 
   20. La femme et l'accès aux responsabilités privées et publiques ;
   21. La femme et l'accès aux cimetières ;
   22. La femme et le chant festif lors des Fêtes ;

 

Conclusion ;
   A) Les derniers enseignements du Prophète (qpssl) ;
      A1) Le sermon d'adieu du Prophète (qpssl) ;
      A2) La mort du Prophète (qpssl) ; 
   B) Synthèse comparative ;
   C) Et maintenant... que faisons-nous ?

Notes :

* Les termes sont erronés dans la traduction du Coran utilisée et retraduits (par les termes soulignés) ici plus fidèlement au texte en Arabe ou plus corrects grammaticalement ;
1. qpssl - Que la paix et le salut soient sur lui [Sallallah-û ‘alayhi wa salâm] ;
2. qpsseux - Que la paix et le salut soient sur eux [Sallallah-û ‘alayhim wa salâm] ;
3. qsE - Qu'Il soit Exalté [Allah aza wadjel] ;
4. qdssl - Que Dieu soit satisfait de lui [Radi Allah ‘anhu] ; 
5. qdsse - Que Dieu soit satisfait d'elle [Radi Allah ‘anha] ; 
6. qdsseux2 - Que Dieu soit satisfait d'eux deux [Radi Allahu ‘anhumaa] ; 
7. qdsselles2 - Que Dieu soit satisfait d'elles deux [Radi Allahu ‘anhunaa] ;
8. qdsseuxt - Que Dieu soit satisfait d'eux tous [Radi Allahu ‘anhum] ; 
9. qdssellest - Que Dieu soit satisfait d'elles toutes [Radi Allahu ‘anhun] ;
10. qdlfm - Que Dieu lui fasse miséricorde [RahmâtUllah ‘alayhi] ; 
11. slp- Sur lui la paix [‘Alayhi salâm] ;
12. sep - Sur eux la paix [‘Alayhim salâm] ;

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